dimanche 15 novembre 2015

Windhoek, cité de villégiature

Nous voilà donc installés dans ce backpacker à l'ambiance familiale, ça tombe bien !
Les filles s'adaptent plutôt bien, elles sont à l'aise dans cette grande maison, sauf quand Anémone rencontre l'une des personnes qui y travaillent « a peur la dame, Galane pas peur ». Ca les fait plutôt marrer, et ils la charrient essayant de l'embrasser, tandis que Galane est hyper sociable s'essayant même parfois à l'anglais en nous demandant comment on demande de l'eau par exemple.
Mais là je crains plutôt qu'elles ne deviennent bilingues en allemand, car on est envahis, et le soir ils s'en donnent à cœur joie sur la terrasse juste à côté de la chambre où les filles s'endorment. C'est là qu'on retient le plus, non ? En tous cas ça n'a pas l'air de les déranger, à croire que ça les bercerait même...

Le matin on descend en ville en quête de nos petites missions quotidiennes. Tristan, lui, ne nous accompagne pas toujours, sa mission principale est quand même de trouver du boulot. Ses rencontres sont d'ailleurs assez positives, dont certaines qui pourraient même être des pistes.

petit en-cas du matin, finalement Galane n'aime pas les glaces et celle d'Anémone finit sur le trottoir

On l'espère car on commence à bien apprécier cette petite ville, tout de même très confortable (« l'Afrique pour débutants » dit-on), avec son eau courante potable et disponible 24/24, idem pour l'électricité (on a connu au Vénézuela les coupures quotidiennes de plusieurs heures « la luz se fue »), la propreté des lieux publics et même des rues en général.
On découvre une ville animée, du moins en journée malgré ce qu'on avait entendu dire, et puis la communication est largement facilitée avec l'anglais langue nationale.


  Ca nous ferait presque oublier l'aridité de l'environnement... jusqu'à ce qu'on découvre le jardin botanique ! On s'est lancé dans l'expédition sans savoir que c'en serait une, mais sur les plans de ville on n'a pas les lignes de niveau et on est tout de même en montagne, il ne faut pas l'oublier.

 

On arrive là-haut en nage et à sec, espérant se rafraîchir dans une végétation luxuriante. Ben c'est loupé, les arbres sont tout nus, il y n'y a que quelques touffes vertes par-ci par-là et de rares fleurs (celles des cactus en fait).

L'arbre à saucisse

les saucisses
 Heureusement les geckos aux belles couleurs orange et bleu animent notre promenade, ainsi que les pintades, que l'on retrouve dessinées partout ici, à se demander si ce n'est pas l’emblème nationale. La faim commence à se faire sentir, on se dit qu'on reviendra y pique-niquer... ou pas, ou bien après la saison des pluies si on a la chance de s'être installés. Il paraît que certaines années ça peut être très vert, j'avoue que c'est difficile à imaginer.










une ville en construction

On redescend donc, profitant du panorama sur la ville, que l'on découvre dans toute son étendue (on découvrira plus tard que c'est encore bien plus grand) et sa splendeur (à discuter), et on saute sur la première brasserie ouverte, pour se rafraîchir et goûter des plats.... multiculturels.







 A côté de cette aridité il y a quelques zones de verdure (probablement très arrosées) et notamment le « zoo park », qui n'est pas un zoo mais un petit coin de fraîcheur au milieu de la ville, où les gens pique-nique à midi. Et puis c'est là qu'il y a le terrain de jeux. La première fois on arrive au milieu d'une cohue de gamins, c'est tout un kindergarten qui est venu se dégourdir les pattes. A peine arrivées, les filles sont encerclées par une dizaine d'enfants qui essaient de leur parler, de les toucher. Galane se cache dans mes jambes, Anémone les envoie balader. Et puis il fait très chaud, je ne sais pas comment ils tiennent sur ces balançoires en fer chauffées par le soleil, alors après avoir essayer de créer le lien, on laisse tomber. On y retourne une autre fois un peu plus au calme et là je remarque que côté sécurité on est bien loin des normes CE : les tiges en métal des balançoires cassées pendouillent, le château en bois est plein de clous qui dépassent de 10cm... Ça n'a l'air de déranger personne et puis les filles s'amusent c'est le principal.




Un autre jour, Galane commence à jouer avec 2 enfants qui s'amusent à cueillir les fleurs d'un bel arbuste. J'ai tenté de protester mais bon ça lui permet de sociabiliser alors tant pis pour le jardinier...




Là on assiste à un show, une sorte de conférence sous chapiteau puis une danse de 2 jeunes hommes. On s'approche et on se renseigne: il s'agit d'une sensibilisation à la sécurité routière, drôle de manière d'aborder le sujet !




L'après-midi, on profite du temps de la sieste pour se reposer, et puis on passe du temps avec les filles histoire de faciliter leur adaptation et puis aussi parce que ce sont quand même des vacances en famille ! Alors piscine, légos, perles, cahiers de jeux, tout y passe et on se régale bien.

On a enfin croisé la tortue qui habite ici, dans sa petite maison de cartons à côté de la niche du labrador. Les filles sont ravies. Anémone s'éclate dès qu'elle voit l'un d'eux, mais elle préfère encore le chat « minou », qui est plutôt un gros matou. Galane quant à elle ferait bien des analyses anatomiques sur la tortue mais on a mis le hola.

On a également découvert le centre culturel franco namibien plutôt bien fourni en livres pour enfants en français, c'est bon à savoir. Et puis il existe une classe d'enseignement en français pour les petits 2 fois par semaine afin de compléter le cursus local. Intéressant. On nous indique qu'il y a un spectacle de danse le vendredi soir, parfait !
Et puis c'est là que j'apprends que de mi-décembre à mi-janvier tout est fermé à Windhoek, les gens rentrent dans leurs villages/leurs pays ou bien vont passer les vacances sur la côte. Du coup on va peut-être changer nos plans et ne pas revenir pour Noël.

Tant pis pour Galane qui avait déjà repéré la cheminée dans notre chambre (ça semble incongru mais il paraît que ça arrive de l'allumer), en proposant de venir passer noël ici, hé oui pour faciliter l'accès au Père Noël !

2 commentaires:

  1. Anemone, Galane! attention au loup derriere vous!, si il approche, offrez-lui un collier de perles:)

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  2. Merci Aurélie, je vois que tu as gardé la même veine d'écriture; nous nous régalons. Bon séjour à la mer donc.. attention aux vagues.. salut les filles je vous embrasse... Bon courage a Tristan .. Il part avec vous à la mer ?

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