L'arrivée
à Lusaka est un peu flippante, 2h de bouchon pour rejoindre notre
couchsurfer, des magasins partout, des grands malls (centres
commerciaux), des vendeurs de breloques qui passent entre les files
de voiture et nous repèrent vite, pauvres petits touristes.
Heureusement ils ne sont ni agressifs ni trop insistants.
Et enfin on arrive chez Jonathan, enfin à son bureau. Le businessman en pleine action, téléphone scotché à l'oreille, nous pose plein de questions. On se demande si on doit attendre la fin de sa journée de travail pour aller se poser. C'est quand je lui dis qu'Anémone a vomit dans la voiture, qu'elle a besoin d'une douche qu'il nous fait suivre son chauffeur. Et 1h de bouchon supplémentaire pour arriver dans une petite villa d'un quartier résidentiel, c'est-à-dire complètement bétonné, des sols aux murs d'enceinte entre les maisons, sauf la rue qui, elle, est encore en sable !
On entre dans un home studio, un salon géant où on ne verra pratiquement que les 2 petits garçons de 2 et 4 ans jouer, seuls, jusqu'à 11h du soir.
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Andy |
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Pedro |
On nous offre le couvert, on dîne avec un anglais qui bosse pour la compagnie depuis 5 ans et vit ici, un super Nshima préparé par la femme de ménage. Mais où sont nos hôtes ? Ils mangent dans la cuisine.
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Les filles goûtent au porridge du matin |
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Une soirée crêpe s'impose et Auntie
(Tata, la maid), s'en sort très bien |
Bon c'est pas vraiment l'idée qu'on se fait du couchsurfing, et nos tentatives d'organiser quelque chose ensemble avec les enfants restent vaines. Une guesthouse gratuite quoi. On est un peu déçu mais ça nous donne aussi un autre aperçu de la vie zambienne.
Alors on découvre Lusaka par nous-mêmes, et on apprécie ses avenues propres et modernes, ses marchés géants, ses petits coins pittoresques.
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Le cuisto taille les feuilles |
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la popote mijote |
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Le tailleur rasta super sympa |
On en profite aussi pour faire du shopping, parce
qu'entre Maun et Kasane, c'est pas la panacée.
Et
puis on fait la rencontre des amis de Nakassi qui sont installés
ici, un couple très sympa avec des enfants dans les âges de Galane.
On
s'imagine une autre vie, si ce bus pour la Zambie n'avait pas été
complet en décembre... Mais là on touche au but quand même, alors
la Zambie ce sera pour la prochaine fois peut-être.
On
hésite à faire une halte au camping Eureka, pratiquement à la
sortie de la ville, mais c'est plus simple, et on n'est pas déçus.
A peine arrivés, on rencontre des zèbres, puis le temps de monter
la tente et de se faire un petit barbecue, et c'est déjà la nuit.
Des bruits étranges de sabots me réveillent, et alors que je passe
la tête j'aperçois toute une bande de zèbre en train de courir
d'un bout à l'autre du campement. Magnifiques ces rayures presque
fluorescentes sous la pleine lune !
Le
lendemain, pas question de partir sans aller découvrir les
alentours, et là on est en plein safari pédestre...
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Au fond, une tripotée de singes |
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koudous |
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et une famille de girafes apparaît dans les broussailles |
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On pousse jusqu'au centre équestre |
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Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas fait un bouquet! |
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Au retour la petite famille est là sur le chemin à nous attendre |
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Ouille le papa me suit, taillot!! |
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le couple |
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et le petit s'incruste dans le camping |
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l'élégant koudou mâle |
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Et l'autruche qui se dandine tranquillement |
Puis
on reprend la route, à la découverte de nouveaux villages, d'autres
campings.
Après quelques tentatives infructueuses (notre guide date de 2007!), on finit par tomber sur un havre de paix à Monze, un camping à la ferme, créé par une médecin, entre autres dispensaires et écoles.
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c'est par là |
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Galane se colle à la vaisselle du ptit dej |
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une copine comme on en rencontre tant |
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de belles vaches |
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de beaux tracteurs |
Encore une fois on est charmés par ce lieu
à l'écart, une végétation luxuriante, des fleurs par milliers,
et... des cochons par centaines ! Hé oui c'est bien une
porcherie cette ferme à 1km du camping.
On en profite pour en faire
la visite, très instructive, mais aussi très olfactive. J'ai gardé
l'odeur dans le nez pendant plusieurs jours, d'autant que le vent
s'étant levé, elle nous a suivi jusqu'au camping, pouah !
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Ah il faut apprendre à les aimer pour travailler là |
Bon
mais quand même le cochon c'est bon, et on s'est régalé du cochon
maison un soir, cuisiné à la mexicaine (aïe aïe aïe!).
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En continuant sur le chemin |
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On entre dans le village |
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le garde manger |
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la maison de mes rêves |
Et
puis on est repartis, direction Choma, dont on a entendu parlé du
fameux musée.
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Emplettes sur la route |
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le grand luxe après le camping |
Choma est sympa, on y trouve même des jeux pour
enfants, et un Nshima de luxe avec Braai, le top ! Là tous les
campings sont fermés, mais on se trouve une chambre dans une maison
locale, transformée en guesthouse. Parfait.
Et le musée est effectivement super, on y apprend beaucoup sur le barrage et la culture des tribus du coin
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Une des activités principales:
la bière, comme nous quoi! |
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attention à ne pas se marier trop jeune,
comme nous quoi! |
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Et par hasard, ou pour nous rappeler que le nôtre approche,
on tombe sur une jolie séance photos |
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Les chutes, encore et toujours
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Et
puis on doit être le 3 mai à Kasane pour poser ma demande de visa,
donc on rentre tranquillement en faisant étape à Livingstone,
bien sûr, où Galane retrouve ses copains et nous aussi !
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en grimpant sur un baobab |
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petite partie entre hommes |
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Pillar et Siphiwe |
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Avec les voisins Gifty et Faith |
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C'est l'éclate! |
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Et pour nous aussi! |
Les vacances sont terminées, notre nouvelle vie devrait bientôt commencer... ou pas !