lundi 30 mai 2016

Vacances en Zambie

C'est parti !!
Un petit tour chez nos amis de Livingstone où ils nous donnent un cours de poulet-village... en images :
Bien sélectionner la bête
Bien aiguiser l'arme du crime.

Lui attacher les pattes.
Attention à bien gérer son stress en voiture.
berk trop tard...

On l'aurait bien gardée
en souvenir, mais non

Faire un petit trou pour éviter
le carnage sanguinolent
Et quick! 

Plumage à l'eau chaude

Petit bain dépilatoire

Et miam!

Puis on prend la route pour le lac Kariba, où on a prévu de camper grâce aux équipements prêtés par nos amis de Kasane et Livingstone.
La route est vallonée, ça fait du bien d'avoir une 3ème dimension, ça change du Botswana hypra-plat !




Désherbage à la machette tout le long de la route

Cargaisons en tous genres à vendre en ville






Et la descente au lac est simplement magnifique, même si on ne l'aperçoit qu'au dernier moment.






On débarque au Eagles Rest Camp, après 7h de route, ouf un plouf dans la piscine, et un joli coucher de soleil nous attendent.

 La pancarte « attention hippos » m'inquiète un peu, surtout qu'on est tout seuls dans la partie camping, qui surplombe le lac. Mais j'imagine que ça ne doit pas arriver souvent. Ou peut-être même plus du tout vu l'état de la pancarte...
 
 



Je le crois jusqu'à ce que le lendemain on entende un bruit étrange, peut-être un bateau qui démarre ?









 


Et 2min plus tard, bali balo, petit hippo débarque à 20m de nous, traversant la langue de terre entre le lac et la baie. 

Un superbe spectacle, certes, mais pour le coup je n'étais plus rassurée du tout !




Là-bas derrière!

Alors on a remonté la tente d'un cran, enfin d'une bonne 50aine de mètres, quite à se retrouver près des toilettes ! Bon on est les seuls usagers, c'est pas tellement dérangeant et à vrai dire c'est même plutôt pratique de profiter de l'électricité, on s'installe carrément la cuisine près des bacs de lavage, bref on fait notre trou.


Dans un coin paradisiaque, qui sent l'amarula, ces petits fruits oranges qui jonchent le sol car ils ne se mangent pas en l'état. Dommage car ça sent très bon !
On coule des jours paisibles à profiter des filles, qui adorent le camping.




Elles dorment comme des loirs étalées sur une bonne grosse couverture, le tapis herbeux (pas de restriction d'arrosage près du lac!) nous faisant un matelas naturel très confortable.
 Et nous on passe de bonnes soirées à papoter au clair de lune.

On se promène d'un côté...


Même pas peur, on va faire le tour de la baie,
lieu de vie des villageois
en tant que source d'eau inépuisable, ici laverie

Et là, vaisselle
Mais aussi lieu de détente (ou de pêche)

Nous on collecte les coquillages
et on joue aux aventuriers



Plantation de ces légumes-feuilles dont je raffole

  De l'autre...

Quelle force!


 On sort parfois de notre trou pour faire de petites emplettes au village très animé de Siavonga. 

Pas de station essence, pas de supérette, mais un super petit marché où je dégotte quelques fruits quand même (ça court pas tant les rues que ça malheureusement), et de quoi accompagner un bon Nshima, c'est-à-dire des feuilles délicieuses dont je ne me souviendrai jamais du nom. Et du karpenta, bien sûr, ces petits poissons séchés (de la friture), tout droit pêché du lac en contre-bas. Dommage qu'on n'en trouve pas de frais, mais vu la chaîne du froid, c'est pas plus mal.

Le boulanger



Les inombrables échoppes de plastique...

Le cyber-café/jeux-vidéo

Et on découvre un petit port de pêche au karpenta:

au bateau

ou à la main

Sous un ciel rempli de cigognes

Là où ils sèchent, mais ça ne doit pas être la saison

Jolis ces chalutiers

Laverie dans le port
Chantier naval

Histoire de passer un bon moment, on dégote un lodge très charmant avec des jeux pour les filles, mais ils nous répondent qu'ils n'ont plus rien à manger parce qu'ils ont eu un groupe la veille. Ah et pour boire un verre ? Non on n'a plus rien non plus. OK, mais alors vous n'avez plus de client, qu'est-ce qui se passe? c'est pourtant sympa comme endroit. Bon en fait le personnel est en grève parce qu'ils n'ont pas été payés depuis 3 mois !! Quand on connaît les salaires et qu'on voit la tête du lodge, on se dit que vraiment il y a de l'abus !
Bref on en trouve un autre, assez luxueux, surplombant le lac, avec ses propres zèbres et impalas qui se baladent entre les logements. Les filles se jettent à l'eau et nous à l'Amarula, un alcool type baileys, fait à partir de ces fruits qui sentent si bon. 

La vue du resto au soleil couchant


Les filles se font des copains et on se régale d'un plateau de fruits de mers (au bord d'un lac!), panés malheureusement, mais quand même on est contents de changer un peu des pizzas et burgers qu'ils servent partout.



Visite culturelle oblige on va voir l'incontournable barrage, qui a délocalisé et découpé toute une tribu entre Zambie et Zimbabwe. 

Un large débat, qu'on aura l'occasion de voir en images au musée de Choma quelques jours plus tard. D'après ce qu'on a compris ça profiterait plus au Zimbabwe qu'à la Zambie, d'autant que les infrastructures touristiques là-bas sont beaucoup plus développées. 



Et les tribus locales n'ont toujours pas l'électricité généralisée, un comble !
On aurait bien franchi la frontière mais à 50$ le visa, ce sera pour une autre fois. En tous cas on est impressionnés par cet ouvrage gigantesque qui date des années 50, un Serre-ponçon africain !


Mais on est déjà vendredi ? On repousse d'un jour notre départ pour Lusaka pour en profiter un peu plus... 
Et alors qu'on croit partir le samedi matin, on s'aperçoit en arrivant que c'est toujours vendredi ! Tellement en mode vacances qu'on en a perdu le compte des jours !
Tant pis on a encore plein de choses à découvrir et on n'a pas une éternité devant nous.

1 commentaire:

  1. c'est ce que je disais, bine sympa cette petite balade, et les filles alors elles ses régalent vraiment ;;

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