C'est
parti !!
Un
petit tour chez nos amis de Livingstone où ils nous donnent un cours
de poulet-village... en images :
Bien sélectionner la bête |
Bien aiguiser l'arme du crime. |
Lui attacher les pattes. Attention à bien gérer son stress en voiture. berk trop tard... |
On l'aurait bien gardée en souvenir, mais non |
Faire un petit trou pour éviter le carnage sanguinolent Et quick! |
Plumage à l'eau chaude |
Petit bain dépilatoire |
Et miam! |
Puis
on prend la route pour le lac Kariba, où on a prévu de camper grâce
aux équipements prêtés par nos amis de Kasane et Livingstone.
La
route est vallonée, ça fait du bien d'avoir une 3ème dimension, ça
change du Botswana hypra-plat !
Désherbage à la machette tout le long de la route |
Cargaisons en tous genres à vendre en ville |
Et
la descente au lac est simplement magnifique, même si on ne
l'aperçoit qu'au dernier moment.
On
débarque au Eagles Rest Camp, après 7h de route, ouf un plouf dans
la piscine, et un joli coucher de soleil nous attendent.
Je le crois jusqu'à ce que le lendemain on entende un bruit étrange, peut-être un bateau qui démarre ?
Et 2min plus tard, bali balo, petit hippo débarque à 20m de nous, traversant la langue de terre entre le lac et la baie.
Un superbe spectacle, certes, mais pour le coup je n'étais plus rassurée du tout !
Là-bas derrière! |
Alors
on a remonté la tente d'un cran, enfin d'une bonne 50aine de mètres,
quite à se retrouver près des toilettes ! Bon on est les seuls
usagers, c'est pas tellement dérangeant et à vrai dire c'est même
plutôt pratique de profiter de l'électricité, on s'installe
carrément la cuisine près des bacs de lavage, bref on fait notre
trou.
Dans
un coin paradisiaque, qui sent l'amarula, ces petits fruits oranges
qui jonchent le sol car ils ne se mangent pas en l'état. Dommage car
ça sent très bon !
Elles dorment comme des loirs étalées sur une bonne grosse couverture, le tapis herbeux (pas de restriction d'arrosage près du lac!) nous faisant un matelas naturel très confortable.
On se promène d'un côté...
Même pas peur, on va faire le tour de la baie, lieu de vie des villageois |
en tant que source d'eau inépuisable, ici laverie |
Et là, vaisselle |
Mais aussi lieu de détente (ou de pêche) |
Nous on collecte les coquillages |
et on joue aux aventuriers |
Plantation de ces légumes-feuilles dont je raffole |
Quelle force! |
On sort parfois de notre trou pour faire de petites emplettes au village très animé de Siavonga.
Pas de station essence, pas de supérette, mais un super petit marché où je dégotte quelques fruits quand même (ça court pas tant les rues que ça malheureusement), et de quoi accompagner un bon Nshima, c'est-à-dire des feuilles délicieuses dont je ne me souviendrai jamais du nom. Et du karpenta, bien sûr, ces petits poissons séchés (de la friture), tout droit pêché du lac en contre-bas. Dommage qu'on n'en trouve pas de frais, mais vu la chaîne du froid, c'est pas plus mal.
Le boulanger |
Les inombrables échoppes de plastique... |
Le cyber-café/jeux-vidéo |
Et on découvre un petit port de pêche au karpenta:
au bateau |
ou à la main |
Sous un ciel rempli de cigognes |
Là où ils sèchent, mais ça ne doit pas être la saison |
Jolis ces chalutiers |
Laverie dans le port |
Chantier naval |
Histoire de passer un bon moment, on
dégote un lodge très charmant avec des jeux pour les filles, mais ils nous répondent qu'ils
n'ont plus rien à manger parce qu'ils ont eu un groupe la veille. Ah
et pour boire un verre ? Non on n'a plus rien non plus. OK, mais
alors vous n'avez plus de client, qu'est-ce qui se passe? c'est
pourtant sympa comme endroit. Bon en fait le personnel est en grève
parce qu'ils n'ont pas été payés depuis 3 mois !! Quand on
connaît les salaires et qu'on voit la tête du lodge, on se dit que
vraiment il y a de l'abus !
Bref
on en trouve un autre, assez luxueux, surplombant le lac, avec ses
propres zèbres et impalas qui se baladent entre les logements. Les
filles se jettent à l'eau et nous à l'Amarula, un alcool type
baileys, fait à partir de ces fruits qui sentent si bon.
La vue du resto au soleil couchant |
Visite
culturelle oblige on va voir l'incontournable barrage, qui a
délocalisé et découpé toute une tribu entre Zambie et Zimbabwe.
Un large débat, qu'on aura l'occasion de voir en images au musée de
Choma quelques jours plus tard. D'après ce qu'on a compris ça
profiterait plus au Zimbabwe qu'à la Zambie, d'autant que les
infrastructures touristiques là-bas sont beaucoup plus développées.
On
aurait bien franchi la frontière mais à 50$ le visa, ce sera pour
une autre fois. En tous cas on est impressionnés par cet ouvrage
gigantesque qui date des années 50, un Serre-ponçon africain !
Mais
on est déjà vendredi ? On repousse d'un jour notre départ
pour Lusaka pour en profiter un peu plus...
Et alors qu'on croit
partir le samedi matin, on s'aperçoit en arrivant que c'est toujours
vendredi ! Tellement en mode vacances qu'on en a perdu le compte
des jours !
Tant
pis on a encore plein de choses à découvrir et on n'a pas une
éternité devant nous.
c'est ce que je disais, bine sympa cette petite balade, et les filles alors elles ses régalent vraiment ;;
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