Les
vacances terminées, nous voilà de retour au Botswana pour passer
aux choses sérieuses.
Les
filles et Tristan profitent encore de quelques jours de vacances dans
notre supposée future maison entre les récoltes d'oranges et
pamplemousses et la piscine du parc.
Préparation d'un dessert surprise |
Quant à moi, je monte mon
dossier de demande de permis de travail avec mon futur patron. Bien
sûr ce qu'on pensait boucler en 2 jours prend une semaine, entre sa
disponibilité, les dernières démarches (aller viser nos documents
à la police...), et le jeudi de pentecôte.
On en profite pour visiter des maisons, et Kasane! |
En ville... |
Un décor comme on les aime |
Je m'en tire
bien, car la personne de l'immigration n'était toujours pas revenue
de congé quand je m'y suis pointée le lundi pour l'étape ultime,
mais une jeune femme pleine de zèle a accepté de gérer mon
dossier.
Malheureusement, ou plutôt, comme d'habitude, le système
ne marche pas. Tristan avait eu le coup à Maun et ça avait repoussé
sa demande d'une semaine déjà. La collègue qui m'a accompagnée
était prête à repartir, mais après moult incompréhensions, on
a pu trouver une solution : faire une demande 'manuelle'. Ouf,
allez c'est parti, les documents sont repris un par un, les photos,
tutti quanti... Je sens le bout et là, les empreintes.
Le scanner,
mon pouce, le poser, le tourner, pas trop vite, pas trop lentement
non plus, non pas jusqu'au bout, alors un petit peu plus à gauche...
Ah non ça marche pas. Ben oui j'ai le pouce tordu c'est pas de ma
faute. Bon allez, les autres doigts, tous ! Et les 2 mains s'il
vous plaît !
Même cirque à chaque fois, la commissionnaire
m'engueulerait presque, pourtant sa copine, la petite jeune sympa a
essayé elle aussi et ça n'a pas marché, vous voyez bien. Non mais
ça marche, essayez encore, et encore, et encore... j'ai mal aux
doigts, j'en pleurerais presque si ce n'était pas si absurde.
Allez
encore, bon, elle dit plus rien, elle enregistre. Au détour d'une
question je jette un œil sur son écran et je m'aperçois qu'elle ne
les a pas enregistrées, au bout du compte. J'ai envie de lui casser
la figure, mais je me retiens, rester poli et courtois avec
l'immigration surtout, règle numéro 1. Ah! Elle me sort les
attestations, et en plus la jeune me promet de me faire des papiers
pour me permettre de rester au Botswana jusqu'au résultat, le 8
juin. Hourra !
Bon
je vous en rajouterais bien un peu sur l'attestation d'Anémone qui
stipulait que la prise en compte ne serait effective qu'après
l'obtention des photos... Quoi ? Les photos? mais elles sont là.
Ah oui, oui, pas de problème, c'est une erreur de frappe. OK, mais
mon attestation, faut la corriger.
Non mais c'est bon, ça arrive à
tout le monde de faire des erreurs, et je sais pas comment faire pour
le corriger, me dit-elle, agressive. Ah mais pas de problème madame,
mais enfin il suffit sûrement de rentrer dans le système et cliquer
oui sur photo.
Elle me répond: "La personne en charge n'est pas là, et moi je
sais pas, vous pouvez bien comprendre..." Heureusement, un autre gars
qui a l'air d'être un responsable s'approche, alerté par notre
discussion. Sans rien se dire, elle rallume le système, elle tapote,
elle clique, et hop une nouvelle attestation !
Et c'est ce
qu'on fait en organisant un barbecue avec nos amis français
et Monique et Mario, un couple italo-zambien très sympa rencontré
au détour de mes recherches de boulot.
Tiramisu maison, dur de monter les blancs à la fourchette.. Mais heureusement Tristan a une super commis! |
Ils ont des enfants de l'âge
de Galane, avec qui elle s'entend super bien. Faut dire que Galane
s'est littéralement transformée en animal social, et alors
l'anglais fuse, un peu approximatif mais ça ne l'empêche pas de
communiquer et de s'amuser comme une folle (au détriment de ses
jolies robes qu'elle tient quand même à porter, princesse oblige,
mais alors princesse des bois ou de sable).
En route vers Maun!
c'est Tristan maintenant qui attend son grand
jour. Et, pas sans petits détours administratifs bien sûr, il
revient le 11 mai, avec ses permis de travail et de résidence in the
pocket, Youhou !!!
Dès
le lendemain il est dans l'avion, 3 jours après il est en place
gauche, en formation, et 3 jours après il est en ligne !
Quel chanceux! |
Girly, au fond, s'entend si bien avec les filles, qu'on l'emmènerait bien avec nous |
Confection de bracelets élastiques, une pensée pour tata Carole |
Vous voyez l'écureuil? |
Les filles vont un peu à l'école, j'en profite pour préparer (au moins dans ma tête) le mariage, et puis on coule des jours calmes et tranquilles sur les bords de la rivière Thamalakane.
Celui-ci vient tout juste de naître |
Sur l'Old Bridge (le vieux pont) |
A pêcher le crocodile |
Pourquoi on aime aussi Maun |
Ma coupe à la tondeuse |
Au retour, il est debout, Bravo petit âne! |
On fait la fête entre filles chez Bernadette
Et on se balade encore...
Lézards dans le sable du chemin |
encore un petit à naître (ah non, un ânon) |
Yeahaaa! |
Le mariage étant à Kasane, il est temps de remonter car si ça restera simple, les préparatifs ne vont pas se faire tout seul.
Tristan se fait accorder quelques jours
heureusement, pas suffisamment pour profiter d'être ensemble et de
nos amis, mais enfin il est '"en ligne", c'est quand même pour ça
qu'on est là...