vendredi 3 juin 2016

Instance de mariage

Les vacances terminées, nous voilà de retour au Botswana pour passer aux choses sérieuses.


Maintenant que les bans ont été publiés à l'ambassade française, on enregistre notre mariage au botswana au jeudi 26 mai. Eh oui, la mairie ne célèbre les mariages que le jeudi ici, et aux aurores qui plus est ! Les témoins sont nos amis Julie et Vincent, qui se sont récemment installés ici pour monter une affaire de location de voitures et équipements pour aller en brousse (Tawana).





Les filles et Tristan profitent encore de quelques jours de vacances dans notre supposée future maison entre les récoltes d'oranges et pamplemousses et la piscine du parc. 




Préparation d'un dessert surprise

Quant à moi, je monte mon dossier de demande de permis de travail avec mon futur patron. Bien sûr ce qu'on pensait boucler en 2 jours prend une semaine, entre sa disponibilité, les dernières démarches (aller viser nos documents à la police...), et le jeudi de pentecôte. 
On en profite pour visiter des maisons, et Kasane!












En ville...
Un décor comme on les aime
Je m'en tire bien, car la personne de l'immigration n'était toujours pas revenue de congé quand je m'y suis pointée le lundi pour l'étape ultime, mais une jeune femme pleine de zèle a accepté de gérer mon dossier. 
Malheureusement, ou plutôt, comme d'habitude, le système ne marche pas. Tristan avait eu le coup à Maun et ça avait repoussé sa demande d'une semaine déjà. La collègue qui m'a accompagnée était prête à repartir, mais après moult incompréhensions, on a pu trouver une solution : faire une demande 'manuelle'. Ouf, allez c'est parti, les documents sont repris un par un, les photos, tutti quanti... Je sens le bout et là, les empreintes. 

Le scanner, mon pouce, le poser, le tourner, pas trop vite, pas trop lentement non plus, non pas jusqu'au bout, alors un petit peu plus à gauche... Ah non ça marche pas. Ben oui j'ai le pouce tordu c'est pas de ma faute. Bon allez, les autres doigts, tous ! Et les 2 mains s'il vous plaît ! 
Même cirque à chaque fois, la commissionnaire m'engueulerait presque, pourtant sa copine, la petite jeune sympa a essayé elle aussi et ça n'a pas marché, vous voyez bien. Non mais ça marche, essayez encore, et encore, et encore... j'ai mal aux doigts, j'en pleurerais presque si ce n'était pas si absurde. 
Allez encore, bon, elle dit plus rien, elle enregistre. Au détour d'une question je jette un œil sur son écran et je m'aperçois qu'elle ne les a pas enregistrées, au bout du compte. J'ai envie de lui casser la figure, mais je me retiens, rester poli et courtois avec l'immigration surtout, règle numéro 1. Ah! Elle me sort les attestations, et en plus la jeune me promet de me faire des papiers pour me permettre de rester au Botswana jusqu'au résultat, le 8 juin. Hourra !

Bon je vous en rajouterais bien un peu sur l'attestation d'Anémone qui stipulait que la prise en compte ne serait effective qu'après l'obtention des photos... Quoi ? Les photos? mais elles sont là. Ah oui, oui, pas de problème, c'est une erreur de frappe. OK, mais mon attestation, faut la corriger. 
Non mais c'est bon, ça arrive à tout le monde de faire des erreurs, et je sais pas comment faire pour le corriger, me dit-elle, agressive. Ah mais pas de problème madame, mais enfin il suffit sûrement de rentrer dans le système et cliquer oui sur photo.
Elle me répond: "La personne en charge n'est pas là, et moi je sais pas, vous pouvez bien comprendre..." Heureusement, un autre gars qui a l'air d'être un responsable s'approche, alerté par notre discussion. Sans rien se dire, elle rallume le système, elle tapote, elle clique, et hop une nouvelle attestation !



Allez, trêve de procédures, y a plus qu'à profiter un peu. 

Et c'est ce qu'on fait en organisant un barbecue avec nos amis français et Monique et Mario, un couple italo-zambien très sympa rencontré au détour de mes recherches de boulot. 
Tiramisu maison, dur de monter les blancs à la fourchette..
Mais heureusement Tristan a une super commis!

Ils ont des enfants de l'âge de Galane, avec qui elle s'entend super bien. Faut dire que Galane s'est littéralement transformée en animal social, et alors l'anglais fuse, un peu approximatif mais ça ne l'empêche pas de communiquer et de s'amuser comme une folle (au détriment de ses jolies robes qu'elle tient quand même à porter, princesse oblige, mais alors princesse des bois ou de sable).

En route vers Maun! 








c'est Tristan maintenant qui attend son grand jour. Et, pas sans petits détours administratifs bien sûr, il revient le 11 mai, avec ses permis de travail et de résidence in the pocket, Youhou !!!

Dès le lendemain il est dans l'avion, 3 jours après il est en place gauche, en formation, et 3 jours après il est en ligne !

Quel chanceux!


Nous pendant ce temps, on est bien installés chez les anciens propriétaires du resto français de Maun, un couple suisso-hollandais adorable, et leurs 7 chiens tout aussi gentils.

Girly, au fond, s'entend si bien avec les filles,
qu'on l'emmènerait bien avec nous
Confection de bracelets élastiques,
une pensée pour tata Carole
Vous voyez l'écureuil?
 





Les filles vont un peu à l'école, j'en profite pour préparer (au moins dans ma tête) le mariage, et puis on coule des jours calmes et tranquilles sur les bords de la rivière Thamalakane.


Celui-ci vient tout juste de naître
Sur l'Old Bridge (le vieux pont)
A pêcher le crocodile





Pourquoi on aime aussi Maun





Ma coupe à la tondeuse
Au retour, il est debout, Bravo petit âne!







On fait la fête entre filles chez Bernadette
Et on se balade encore...

Lézards dans le sable du chemin 


encore un petit à naître
(ah non, un ânon)

Yeahaaa!




 Le mariage étant à Kasane, il est temps de remonter car si ça restera simple, les préparatifs ne vont pas se faire tout seul.
 
 Tristan se fait accorder quelques jours heureusement, pas suffisamment pour profiter d'être ensemble et de nos amis, mais enfin il est '"en ligne", c'est quand même pour ça qu'on est là...