dimanche 15 novembre 2015

Premiers pas en Afrique

Nous voilà  débarqués devant notre backpacker, une grand mur blanc surmonté de grillage, comme toutes les maisons du quartier. Un grand portail qui s'ouvre à grand bruit sur un petit havre de paix, il y a même un frangipanier à côté de la terrasse. De l'autre côté, une autre terrasse celle où on passera le plus de temps, car c'est là qu'on mange, avec de jolis bougainvilliers, et un peu au-dessus: LA PISCINE!! La première chose que Galane demande en arrivant. On jette littéralement nos sacs dans la chambre, on enfile les maillots et Plouf!


Christina notre hôte nous explique le fonctionnement, avec le mot d'ordre: économie d'eau. Elle va jusqu'à nous faire une leçon de vaisselle pour être sûre qu'on ne gaspille pas. C'est à dire que c'est la 4ème année de sécheresse et qu'ils ont déjà connu de fortes restrictions. On s'y plie sans problème mais on ne résiste pas à une bonne douche avant de filer en ville.





On est au radar mais on est trop curieux alors on descend jusqu'au centre à pieds, 20 min sous le cagnard de midi, avec les filles sur le dos. Mais on est contents, on y est!!!


On n'a pas le courage de pousser plus loin que le premier Fish and Chips, pas tellement traditionnel, quoique... il y en a partout! Les filles me piquent ma boisson chimique à bulles, délaissant leur bon jus de pomme, je sens que je vais longtemps regretter de leur avoir laissé goûter...



Et après un petit tour au supermarché, on prend notre premier taxi: hop on monte, je prend Anémone sur mes genoux, hop, quelqu'un d'autre monte puis encore une, Galane est sur Tristan, nos sacs de provisions et notre sac à dos aussi, bon ça fait airbag, surtout qu'on n'attache pas les ceintures ici. Galane compte et nous crie "7!" en nous regardant avec de gros yeux ébahis. Trop cool pour elle qui par la suite essaie toujours de se caler au milieu, et quand on lui demande pourquoi elle aime autant les taxis elle nous répond "parce qu'ils roulent vite!".

Au retour évidemment toute la famille écrase jusqu'à 17h et encore on se fait violence pour se lever mais l'appel de la piscine nous y aide largement. A la posada (terme vénézuelien mais je n'arrive pas à m'en débarrasser et "backpacker" c'est moche), on est entourés d'allemands, des jeunes venus étudier ou faire un stage à Polytechnics, juste à côté. Ils sont tout un groupe donc pas très sociables, et puis c'est vrai que nous on est des parents maintenant, on a probablement 15 ans d'écart... Bouh!
On est dans un dortoir à 6 (malgré ma dernière demande d'avoir une chambre à 4, histoire que les filles s'adaptent progressivement à notre nouvelle vie), et on partage avec Absalon, que l'on ne verra que tard. Il est de Walvis Bay et travaille sur les changements climatiques, il voyage régulièrement en Europe pour assister à des conférences, c'est intéressant, mais on le voit très peu car le matin il part tôt. Le premier jour les filles ne l'ont même pas croisé, ce n'est que le second soir que Anémone s'est relevée pour appeler "Papa" et qu'elle s'est retrouvée nez à nez avec lui, poussant un cri d'effroi! Ha ha, on a accouru, le pauvre était tout gêné, il a peut-être eu aussi peur qu'elle!
Et oui les filles, on est en Afrique!



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