mercredi 18 novembre 2015

Week-end!

Youhou, après avoir observé, la vraie vie commence !
On saute sur l'occasion du spectacle de danse donné au centre culturel franco-namibien pour faire notre première sortie en soirée. Christina, notre hôte nous y retrouve avec son ami espagnol. Le spectacle est très sympa, les filles sont conquises malgré des passages contemporains un peu longs. Anémone ne détourne pas le regard et applaudit machinalement. Galane essaye de reproduire les chorégraphies sur la terrasse le lendemain. Et nous on teste notre espagnol... Bref, une bonne soirée très sympa.


Samedi on va au Goethe Center pour le marché de Noël, hé oui déjà ! De l'artisanat des Allemandes vivant ici, des trucs sympas mais surtout du kitch, c'est marrant. Comme c'est l'équivalent du centre franco-namibien il y a aussi une animation pour des enfants à laquelle on s'incruste, ils parlent tous allemands (quand je vous dis que le filles vont revenir bilingues en Allemand), alors pour la partie dessin, ça va, mais quand on passe à l'atelier lecture, rien ne va plus. Anémone serait tentée mais plus pour faire des acrobaties sur les canapés que pour écouter, alors hop on s'en va faire un petit tour au parc en attendant de rencontrer Christiane, une amie de l'instituteur de Tristan qui vit temporairement ici. Elle y a 2 de ses enfants qui ont construit leur vie ici mais pas d'ouverture de ce côté-là, tant pis on aura bien l'occasion de les rencontrer si on s'installe.

On a aussi visité le musée du train namibien, très fourni

Au cours de ce week-end on rencontre aussi Abel, un couchsurfer qui a déjà répondu à pas mal de mes questions par mail lorsqu'on était en France. Il vient de la frontière avec la Zambie et est guide ici. Il nous donne rendez-vous au bar de l'hôtel Hilton. On entre, impressionné par le standing et on s'inquiète de ne pouvoir se permettre un verre ici, et puis on s'installe sous un gnou empaillé (« wildebeast » en anglais, bête sauvage), histoire de garder les filles tranquilles. Tu parles, avec des canapés, elles font la foire. Et quand Abel nous rejoint il nous apprend qu'en fait il avait prévu d'aller tout en-haut où il y avait une soirée spéciale, ce qui nous aurait permis de voir le coucher de soleil... Trop tard, de toute façon on passe notre temps à papoter. Il nous raccompagne gentiment jusqu'à un taxi parce qu'il est tard, et on finit la soirée à la posada avec les Allemandes. Certains des gens que l'on rencontre nous parlent de Paris, d'autres non, et elles en font partie. J'ai l'impression que ce qui s'est passé ne touche pas uniquement la France, ni Paris, mais l'Europe. Qu'est-ce qui nous arrive ?! On est tous dans le même bateau et on est dans une sacrée merde...

Mais le week-end continue et on part à la découverte de Katutura, Abel nous a conseillé un marché là-bas, et effectivement ça vaut le détour : on y goûte notre premier Braai (barbecue local).

Les énormes cuisses de bœuf s'étalent sur les stands, puis les détailleurs tranchent à la hache, Clac ! clac ! Clac ! Et enfin les cuistos font griller la viande sous nos yeux. On en prend pour 10$ et on se régale à 10h du mat', trempant les fines tranchent dans les épices plus ou moins relevées. Et tout ça en papotant avec un gars du coin. Il nous propose à un moment de venir chez lui mais je pense que c'est une sorte de malentendu, je le sens pas alors on refuse et on poursuit notre chemin. Dans ce marché tout tourne autour de la viande, qui entre parenthèse est hyper appétissante. Les autres stands vendent de la salade en accompagnement, ils la préparent sur place taillant les oignons avec une dextérité que je leur envie. D'autres vendent des graines ou une sorte de bouillie à base de farine de maïs tout juste sortie de grosses marmites.
Ambiance au marché


On pousse un peu plus loin pour tomber sur une enfilade d'échoppes en tôles : coiffeurs, salons de beauté, barbiers, c'est dimanche tout le monde se fait beau. Et puis un couturier qui nous propose de ramener ses conceptions en Europe pour le faire connaître.


En route pour Penduka

On repend le taxi pour aller à Penduka, un ancien port de plaisance au bord d'un lac qui a été repris par une association d'insertion de femmes par l'artisanat.




De la couture principalement mais aussi de la poterie, de la confection de bijoux en perles de verre.
le four et les moules destinés à la confection des perles

toute l'explication du recyclage des bouteilles aux perles

Là on nous invite à assister à la messe. Au départ on décline puis à force de les entendre chanter on entre et là c'est la grosse fête, tout le monde danse, crie, chante. On est pas super à l'aise surtout les filles qui restent coîtes, accrochées à nos jambes. Je serais bien rentrée dans le jeu à faire la fête mais on décide de ressortir pour tester l'aire de jeux artisanale elle-aussi et regarder les pélicans.
Des artistes (un dans le métal et un autre dans le design) viennent nous donner leurs coordonnées, on ne sait jamais : si on peut les promouvoir chez nous...

balançoire en pneu




un four alu et une reconstitution de hutte


tête à tête


les jeunes sortent de la messe

C'est un endroit à l'écart de la ville un peu hors du temps, on s'y sent bien, mais il faut repartir alors on rappelle le taxi qui nous avait laissé ses coordonnées, et nous voilà de retour au backpacker où on termine ce beau dimanche au calme, avant de reprendre la route le lendemain pour Swakopmund, sur la côte. Vamos a la playa !!


1 commentaire:

  1. Et youpi !! Bientôt vous allez parler provencaleee, allemand, anglais, Herrero, et celles à venir , patchwork peut être mêm,; et manger de la viande crue. Quelles découvertes!! Moi j'en profite bien en tous les cas.Tu vas devenir rédactrice en chef !!

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