lundi 7 décembre 2015

Maun, Botswana


♫ "You raise me up!" ♪
Quel voyage ! Debout à 3h, évidemment malgré nos soins à les transférer endormies dans la voiture, les filles se réveillent. Je commence à baliser parce que 10h à les occuper ça va être long. Surtout qu'on commence par percuter une chouette, puis un lapin, Galane commence à me poser des questions. Finalement elles se rendorment, elles n'ont pas vu l'espèce de lièvre qui nous a sauté dessus, les champs d'hartebeests sur le bord de la route, ou d'autres à la queue leuleu traversant inopinément la route. Ni même le lever du soleil sur la savane, exceptionnel. C'est seulement à la frontière à 6h qu'elles ouvrent l'oeil, pour une attente interminable car le poste n'ouvre qu'à 7h . Dommage on aurait pu dormir une heure de plus !

la frontière côté Namibie

On était pas les seuls à prévoir l'ouverture à 6h...
 Après avoir rempli la paperasse une première fois à la sortie de Namibie puis une seconde fois à l'entrée au Botswana, on repart sur la route au milieu des vaches, des ânes, et des chèvres, dont certains troupeaux nous font carrément nous arrêter. Sympa la Highway (autoroute) trans-kalahari !
Highay Trans-Kalahari

allez ouste les chèvres!

Que fait donc là cette autruche?

le check point décontamination,
petit bain de pieds, heureusement
ils font pas le coup pour la bouche
 On écoute de la super musique à base de « you raise me up ! », Céline Dion, Mickael Jackson, Mariah Carey, et autre musique chrétienne locale, dont tenez-vous bien : une chanson de notre conducteur, lui-même qui l'a enregistré dans le studio qu'il partage avec un copain ! Je ris d'imaginer Tristan qui rage intérieurement d'écouter ça, moi ça me va, je chantonne en cœur. Anémone est un peu casse-pied, jusqu'à ce qu'elle se rendorme enfin. Galane est sage comme une image jusqu'à ce qu'elle commence à avoir mal au cœur (après 3 Dora sur la tablette, c'est compréhensible)... 

L'oiseau du Roi Lion

SUPER Taxi

Bref un petit stop dégourdissage de pattes à Ghanzi, après 5h de route et 2h avant d'arriver, on découvre à quel point le Botswana c'est « dusty » (poussiéreux), comme on nous avait prévenu, mais on aime et j'apprécie de voir de petits vendeurs de tout et de rien partout. Allez en route, on y est presque, Km 70, et là une bifurcation, des travaux, la route est brute sur 2 Km, on est bien secoué, et puis on retrouve le macadam, et là un camion nous fait signe. John descend et découvre un pneu crevé, aïe, si près du but ! 
C'est vite fait, la mini roue de secours est vite remise, moi je me demande combien de temps on va mettre pour arriver avec ça, mais non apparemment c'est bien fait, on est un peu bancal mais on roule toujours à 120... et 30min plus tard on longe des maisonnettes de brique pas terminées, quelques magasins, ou garages épars, puis ça se densifie un peu, on est à Maun !!
 


A droite, le garage...
On fait un stop à la station service pour savoir où réparer le pneu et on nous indique un stand de l'autre côté de la route. Effectivement le gars attrape le pneu (ça fait déjà 2 fois qu'on ressort les 40Kgs de bagages du coffre), retire le clou, enfonce un peu de matière à la place puis teste l'étanchéité dans un vieux bac d'eau, avant de le réinstaller (hop on ressort les affaires pour ranger la roue de secours, bah oui on avait déjà tout rangé...), allez 40P (4€) et on est reparti pour le Old bridge Backpacker, à 10Km du centre ville.



En traversant le pont on s'émerveille de la beauté, la verdure, la fraîcheur de cette étdendue, le lit de la rivière parsemé de vaches et d'ânes de toutes les couleurs (« y a pas de bleus » m'a dit Galane tout de même). 

C'est là qu'on s'engage sur un petit chemin pour arriver au bord du lac, un élargissement de la rivière. On nous montre notre tente, qui donne directement dessus, on en revient pas c'est magnifique !

Et puis il y a un hippo, quelle chance ! Et un croco, oh la la, faut pas glisser...


Vue de la tente






le "Vichy"dont on ne sait pas encore comment il s'appelle

fourmilière géante


Le lac on ne s'en lasse pas
 Ah oui d'ailleurs il n'y a pas de barrière, tout a brûlé il y a un mois. Des voyageurs rencontrés à Swakop avaient vécu ça en direct, il n'y a rien eu de grave mais de bonnes frayeurs et puis on voit le résultat en arrivant, quoiqu'ils ont assez vite remis en place le principal. Mais pas les barrières qui nous séparent du lac. Et si l'endroit est magnifique, le bar surper sympa, le resto très bon, les proprios très sympas, je ne me sens pas de passer mes journées à stresser. J'aime et elles aussi j'imagine qu'elles soient à l'aise et puissent bouger librement. Alors on n'y passe que 2 nuits, mais on y reviendra pour profiter des soirées au bord du lac... et puis le proprio nous propose de venir le samedi, il y a un petit marché d'artisanat et ses enfants seront là, chouette !

Au bout d'une journée, Tristan a déjà fait le tour des compagnies, et c'est encore assez positif, même très, 2016 s'annonce être un bon cru (Maun a été élue destination n°1 du Lonely Planet), décembre c'est la bonne période, et puis il y a peu de candidats sur place, alors qu'on s'attendait à en voir une quinzaine comme dans la série-réalité « bush pilots » (allez voir Youtube, vous saurez tout), ou les divers blogs des pilotes qui sont passés par là. Mais il faut s'intégrer, et se former progressivement à l'environnement et aux méthodes, donc Tristan y passe du temps à rencontrer des gens, les aider pour certaines tâches, et même voler ! Parce qu'ils estiment important que les gars aient fait un certain nombre d'heures de vol en observation avant de les embaucher. Donc chaque matin c'est un peu la course/bourse aux vols : qui est dispo? Qui veut m'emmener ?

Quelle chance il a de survoler déjà l'Okavongo ! On est bien ici au bord de la rivière avec notre petite piscine, nos vaches, nos ânes et nos poules (quand je pense qu'en France je cherchais des vacances à la ferme, ici pas besoin!), mais si on pouvait aller voir le girafes et les éléphants quand même...


3 commentaires:

  1. Merci Aurélie, c'est vraiment sympa, en plus laisser ces traces là, pour vous. Plus tard...! vous n'en reviendrez pas. le principale c'est la santé et l'assiette et Tristan nous écrit et je l'imagine facilement que tu es bien là et avec les distractions. Vous avez des crayons pour les filles. Embrasse les très fort vous aussi d'aialleurs.

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  2. je relis et rerelirais, je manquais d'un peu de poussière. je suis vraiment content pour Tristan bises bises. Ah! oui parle nous des menus...?

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