samedi 12 mars 2016

Mosi oa tunya (The smoke that thunders) - Les Chutes Victoria




Nous voilà après avoir fait le tour des hébergements de Livingstone à l'hôtel Fairmount. Une belle grande chambre, une piscine, l'eau courante, et même la clim', quand elle marche. 

Galane a déjà trouvé des copines
Petit-dej à l'hôtel
Ca fait du bien de se reposer un peu en famille après ces 4 journées épiques.
Déj au First Place, notre repaire Nshimesque

Ca balance à Livingstone
On se demande encore si on va pousser vers la lac Kariba, à quelques heures au Nord Est, puis Lusaka. 



Mais on veut rester à portée de vue du Botswana au cas où Tristan recevrait sa validation de licence, afin de pouvoir rentrer à Maun faire la demande de permis de travail. 
prise en otage
pour poser sur la photo des jumeaux...
Anémone a fait de la résistance
On espère encore aussi pouvoir se marier, peut-être à l'ambassade, afin d'obtenir le visa de résident pour les filles et moi, mais les nouvelles ne sont pas bonnes alors petit à petit on laisse tomber. Je me retourne sur la possibilité de trouver du travail et donc de récupérer et faire traduire mes diplômes, pour ma propre demande de permis de travail, mais c'est pas une mince affaire. On part dans l'optique de fabriquer des versions originales à partir de scans, mais les impressions ici sont vraiment mauvaises et puis je ne suis pas très à l'aise avec ça. Heureusement la mairie de Lioux scanne les principaux à l'alliance française de Gaborone, qui pourra les traduire et les certifier via l'ambassade. Pffiou quelle mascarade... Encore faut-il que je trouve un job !



Enfin on profite, à commencer par la visite aux mythiques CHUTES VICTORIA.
Avant
 A peine entré dans le parc, on est époustouflé par la hauteur et la puissance de cette cascade géante. A tel point que l'on a du mal à faire la différence entre la pluie et les retombées d'eau. En fait il ne pleut pas du tout. Ils louent des parkas à l'entrée mais on décide de le faire sans, on ne veut pas en perdre une goutte...




Quand faut y aller...
 Et on finit trempés jusqu'aux os, le sourire aux oreilles ! Waouh !
Après
 


un petit côté irlandais...

100m en-dessous

On remonte au sommet de la cascade pour pique-niquer au sec, et d'ailleurs on sèche très vite, devant ce paysage magnifique du Zambèze qui part s'écraser 100m plus bas.


les 2 ponts en parallèle

une petite balade en canoë?

Faut être motivé pour pêcher là...



Le parc est magnifique, avec sa végétation dense de zone tropicale. On le taverse pour descendre au « boiling pot » (la marmite), là où le courant n'a plus de sens, juste sous le pont-frontière entre la Zambie et le Zimbabwe.







Un terrain de jeu idéal pour les babouins
 Puis on remonte pour longer les falaises jusqu'au pont et on aperçoit des gens qui sautent à l'élastique à grands cris, tu m'étonnes !

 

Yahoooouuu!



Heureux mais épuisés de cette journée, on mange au resto indien de l'hôtel (hé oui les Indiens sont partout ici). On se lèche les babines devant ce menu géant de plats indiens pendant 20min jusqu'à ce que la serveuse vienne prendre notre commande. Manque de chance le chef indien n'est pas là ! Bon ben ce sera poulet-village et frites.



Le lendemain on change de crèmerie, on opte pour le Chapa Classic (si c'est pas indien, ça encore), avec encore une piscine sympa, mais c'est juste pour une nuit parce qu'on a finalement trouvé une location.

Nous voilà depuis dans cette maison tenue par une Zambienne qui vit là avec ses filles, et où logent des travailleurs venus de loin. On a une belle grande chambre pour à peine 130€ par mois, c'est parfait. On partage la cuisine, et du coup aussi les recettes, cool parce que mon premier Nshima naurait pas été mangeable sans Blessing la plus âgée des 2 filles. On y croise un gars qui fait de la radio, dont la famille vit près de l'Angola, un autre qui bosse pour l'EDF local, qui vient de Copperbelt (la région des mines de cuivre au Nord) et attend sa fiancée, et une femme qui fait la réception de nuit dans un lodge du coin. C'est pas très animé mais on a souvent la maison pour nous et Galane s'est fait une copine de Tina, la plus jeune qui doit avoir 8 ans.
La rue Nkwilimba ("pigeon")

Notre nid douillet
La journée, on continue de découvrir la ville et notamment au détour d'une rue ce temple hindou. Sur la façade sont affichés les noms des adeptes, et leur fonction. Pratiquement tous les grands magasins ou lieux touristiques y sont. La ville est décidément tenue par les Indiens.














On mange au restaurant Zam-mex, qui propose des quesadillas entre autres plats de Nshima. C'est en fait le fruit d'une association espagnole (Kubuka Ngo) qui soutient les enfants qui souhaitent entrer en secondaire. Tiens il faudra leur présenter Ivor.

Lui reçoit un Portugais en ce moment qui a travaillé 5 ans en Angola et qui fait un petit tour de l'Afrique avant de rentrer. 
La cuisine du 1st place

Yummy!



Un papillon...
celui-là ils l'ont pas attrapé pour le cuisiner

papillon pour de semblant
juste pour la photo
On se fait quelques sorties, dont une soirée au Zambezi Café, un endroit très sympa avec diverses ambiances resto/lounge/pub.

soirée match avec une invitée exceptionnelle...


Et puis il emménage dans une maison un peu laissée à l'abandon depuis que sa propriétaire, une Anglaise âgée, est rentrée au Royaume-Uni pour des soins. On a rencontré sa fille qui ne souhaitait louer qu'à des blancs apparemment, qu'à cela ne tienne, on est là et puis ça lui permettra de recevoir plus de monde et en mode payant, d'autant que la saison va reprendre...

1 commentaire:

  1. MERCI, MERCI ET MERCI ; ET PUIS BRAVO , c'est pas facile, il faut beaucoup de patience, comme ici quoi! mais c'est régalant. Pour nous, enfin je crois aussi pour vous d'après les photos.Génial votre impressions des chûtes. Merci Aurélie et je le répète patience. Le printemps vient après l'hiver et puis... J'envie les filles GROSSES BISES.

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