En 2
jours, les valises sont bouclées mais après 2 mois de vie sur Maun
on laisse quand même 2 cartons bien pleins derrière nous.
Juste
avant de partir on apprend que le work permit de Tristan ne nous
donnera pas forcément droit à un permis de résident aux filles et
à moi puisqu'on n'est pas mariés ! Ah le coup de stress...
rien n'est jamais facile ! Qu'à cela ne tienne, avant le départ
on fait un tour à l'équivalent de la mairie pour connaître les
formalités de mariage (ha ha enfin!).
21
jours de publication des bans et des états civils qui prouvent que
nous ne sommes pas déjà mariés, ça ne devrait pas poser de
problème. L'ambassade a l'air de confirmer pour finalement nous
apprendre quelques jours plus tard que si on n'est pas résidents on
ne peut pas se marier au Botswana. Aïe. On ne sait toujours pas
clairement comment régler ce problème, mais on verra plus tard.
Autruche sur le bord de la route |
Quoiqu'il en soit on prend la route pour Kasane. On traverse les Salt Pan, dont on ne voit pas grand chose mais les paysages sont magnifiques et on croise à notre grande surprise un éléphant, puis un autre.
un aperçu des Salt pans tout de même en longeant la route de Maun à Nata |
Petite pause pic-nic en bord de route, on avait trop faim! |
Attention éléphants |
zèbres |
eux aussi cherchent l'ombre |
et les petits ont tendance à s'aventurer près de la route |
Mais on a la joie d'en croiser encore d'autres bien vivants:
Dont la famille "trompe en l'air":On arrive en début d'après-midi à Kazungula , ville voisine de Kasane, la frontière avec la Zambie. C'est là que le pilote que va remplacer Tristan vit, dans la maison de la compagnie qui sera donc la nôtre...
Les futurs mariés (ou pas!) dans leur futur jadin... |
Derrière les filles, au fond: le bush |
En fin de journée, on va à Kasane, où on longe la Chobe River, pas d'animaux en vue pour cette fois même si c'est très courant.
Puis on dîne dans un lodge en ville, où on a rendez-vous avec une couchsurfeuse américaine, une missionnaire Peace Corps qui malheureusement ne sera plus là en mai, tant pis, mais elle nous présente une copine qui vient d'arriver. Cool.
La ville est bien plus petite que Maun avec ses 9000 habitants, mais elle est très animée, avec tous ces lodges en centre ville.
Le lendemain, on découvre des endroits incroyables sur le fleuve alors que je commence à distribuer des CV.
Tom Sawyer |
un "petit" lodge où il ferait bon travailler... |
Et puis il faut maintenant sortir du pays pour ne pas épuiser un jour de plus sur notre visa, alors on se dirige vers la frontière.
Au loin (enfin à 10Km) la Zambie |
On prend la barge qui traverse le fleuve mythique.
Mais
les formalités du côté Zambie sont interminables et la chaleur, écrasante. Côté passeports, c'est rapide, mais il faut passer à
un autre bureau pour payer une taxe pour la voiture, puis une autre
taxe environnementale, puis le bureau de la sécurité routière, et
enfin reprendre une assurance parce que celle que j'ai prise la
veille du départ ne nous couvre pas en Zambie (!!!*je vous raconterai un jour comment j'ai essayé de négocier avec le chef de la police pour ne pas la prendre et qu'il a lui même appelé mon assureur au Botswana. Pour finir il avait raison, sh..!). Bref on sort de
là complètement décrépit. Heureusement les filles sont cools, et
puis ça y est c'est fait, plus que 60Km et nous serons enfin à
Livingstone où nous attend Ivor.
A
peine quitté le poste frontière des policiers nous arrêtent sur le
bord de la route, nous demandant nos étiquettes rouges et blanches.
Un vendeur de rue avait voulu nous en vendre à la frontière alors
qu'au poste, on nous avait informé que ce n'était pas obligatoire.
Tristan négocie avec le policier qui finalement nous colle des
morceaux d'autocollants sur la voiture et nous laisse partir sans
même un backchiche. Ouf !
Allez,
c'est parti pour la Zambie !!!
Livingstone!!! |