samedi 28 novembre 2015

Stand-by au paradis

Ca fait une semaine maintenant qu'on est en stand-by ! On est arrivé samedi dernier chez Charis et Dieter, et de fil en aiguille.... on y est toujours et on ne sait pas pour combien de temps !
Voyez où je me suis assise en arrivant,
n'est-ce pas un signe qu'on devait y rester?


Alors là chapeau couchsurfing, et surtout à eux, c'est à la fois la coloc, l'hôtel, les amis, enfin que les bons côtés réunis, peut-être est-ce la raison pour laquelle on a du mal à partir.
  Une magnifique maison, où on a une chambre chacun (enfin les parents/les enfants quoi!), équipée comme Darty, avec une femme de ménage chaque jour de la semaine, et, et, et... la piscine ! Waouh, je pense que si j'avais lu ça sur le site couchsurfing, je n'aurais même pas osé leur écrire, et là quelle surprise en arrivant !
Enfin ça c'est arrivé en second, la première surprise a été la joie d'Holly -tellement contente de voir des enfants peut-être pour la première fois- qui s'est jetée sur Galane les pattes en l'air et l'a faite basculer dans le bénitier (une déco de jardin dans le style). Aïe la cata, après 4h de bus la pauvre était comme... un chien mouillé !
Anémone quant à elle, a hurlé de terreur bien sûr à la vue des 2 chiens, un petit « papi » comme on l'appelle encore et une toute jeune golden retriver.
Autour du braai...

Après cette introduction épique, on a fait connaissance avec nos hôtes, on s'est reposé près de la piscine et on a eu droit à notre premier « braai » (barbecue), avec des amis à eux, le panard !









Le lendemain Charis nous a emmené à la réserve Daan Viljoen où on avait voulu aller le week-end dernier sans succès, car sans voiture. Il se trouve en plus qu'elle y a vécu plusieurs années quand elle était enfant. Donc à bord de la super jeep, on a vu nos premiers zèbres, des hartebeests (bubales), des phacochères et des effrayants wildebeests (gnous). Anémone était plus intéressée par l'inspection de la voiture que par les animaux, mais nous on était comme des fous à scruter le moindre mouvement. 
Hartebeest

Zèbres, mais où sont-ils? Si, regardez bien!


Wildebeest, ah j'ai peur!

Phacochère

Autruche
Piscine


 Et puis on est arrivé au lodge où nous attendait une gigantesque piscine, limite indécente au milieu de cette sécheresse. Un bon moment encore, sous les yeux des 2 autruches qui nous regardaient nous baigner.




Et puis le bus du lundi pour Livingstone était plein donc nos hôtes nous ont proposé de rester un peu plus. Et la semaine est passée tranquillement avec de bonnes nouvelles pour Tristan qui nous ont fait reporter une nouvelle fois la suite de notre périple. Finalement les sélections seront en janvier, alors on s'apprête à repartir mais plus de place jusqu'à la semaine prochaine, alors nous voilà toujours ici, à Windhoek, mais dans un contexte bien différent.

Activité manuelle "à la maison"...

baignade
 On est assez excentré mais on a trouvé un super taxi, Sem, qui vient nous chercher et nous descend en ville pour les provisions, ou simplement se balader. 
Déjeûner en ville
Il nous a amené aussi à la piscine municipale : un bassin olympique, une piscine pour les enfants, et des hot-dogs du feu de dieu. Je m'y vois déjà y passer quelques mois paisibles dans cette ville que l'on découvre encore jour après jour.



On s'est également promené dans le quartier jusqu'au dam, le barrage, à sec bien sûr. Une longue marche au soleil, lors de laquelle on aperçoit des suricates au centre équestre, pour aboutir sur une large étendue plus verte qu'ailleurs, malgré les craquelures de la terre. On croit apercevoir un hartebeest, « vas-y prend-le en photo ! », et plusiers mètres plus tard se rendant compte qu'il n'avait pas bougé, on réalise que ce n'est qu'une drôle de branche échouée au milieu de la plaine. Si on ne prolonge pas la balade sous la chaleur écrasante, on se promet d'y revenir car plein de chemins y convergent, montant sur les collines alentour.

nos traces de pas poussiéreux...

les Suricates


Avis dam (le barrage, à sec)

envie de rando ou de VTT...

Vous le voyez, là, le hartebeest? Hé ben non, ha ha!

la terre craquelée

Quand il y a de l'eau c'est de là qu'on saute... mais pas là

Ma princesse



Le lendemain on retourne dans le secteur, avec Charis et Dieter qui vient essayer son nouveau joujou, un drône fraîchement acheté. On n'avait pas remarqué ce petit coin de paradis : une verte prairie (entretenue, une telle verdure ça ne peut pas être naturel) en contre-bas du barrage, un bar très sympa complètement ouvert, quelques oies et lapins à destination du restaurant, et plus loin un parc de loisir avec des structures gonflables qui sera ouvert ce week-end (chouette!).























Le reste du temps, on fait les lézards sur la terrasse en buvant des bières (ah non ça faut pas le dire !), les filles s'en donnent à cœur joie dans la piscine, et puis je profite de la super cuisine pour préparer quelques petits plats. On passe de bonnes soirées à papoter avec nos hôtes décidément très sympas. Charis est revenue hier avec une baleine géante pour le plus grand plaisir des filles qui passent leur temps dans l'eau. 




 

Ben quoi, vous venez vous baigner?
Elles se sont habituées aux chiens. Galane a assez rapidement essayé de jouer avec, Anémone a mis plusieurs jours à hurler dès qu'elle en voyait un s'approcher, et puis elle s'est déridée et maintenant elle ne quitte plus le papi qu'elle essaie de câliner à longueur de temps...
Là c'était encore dans la version hurlement,
heureusement elle ne s'est pas réveillée

Et maintenant, l'amour fou!
On essaie maintenant d'envisager la suite parce qu'on est pas là que pour les vacances quand même !

mercredi 25 novembre 2015

Swakop, ou les vacances à la mer

Ah que c'est bon un peu d'humidité dans l'air, notre peau, nos lèvres et les bouclettes d'Anémone revivent !

Le minibus City hopper est venu nous chercher au backpacker, pratique et nous voilà sur de longues lignes droites, qui nous rappellent l'Australie.

termitière, elles font parfois plus de 2m




On a traversé des zones arides puis des savanes plus vertes parsemées de termitières géantes, on a vu des autruches, et... des vaches ! 




Au fond des montagnes noires grillées par le soleil, puis les dunes, waouh le désert ! Bon ça va on a l'Espiguette nous aussi (la plage de dunes au Grau du Roi)... Mais ici ils ne s'inquiètent pas de voir la dune disparaître si on y marche dessus. D'ailleurs... Enfin on y reviendra.





coquilles de moules géantes

Pour l'instant on vient d'arriver dans cette station balnéaire allemande, au charme particulier, et au climat... incertain ! Encore qu'à cette heure-ci c'est assez dégagé en général, alors on pose nos sacs à l'auberge et on fonce à la mer, juste en bas de la rue. On longe le bord de mer en respirant ce bon air de l'Atlantique, on y voit des surfeurs, et on arrive au phare, sans savoir qu'on est au centre ville. On rebrousse chemin après avoir couru derrières les pintades, gardiennes du phare que l'on croisera les jours suivants, sans jamais réussir à faire LA photo de LA pintade. Trop rapides !
vive la Bretagne!


parterres de plantes grasses



LA Pintade

c'est quand qu'on s'installe?


On prend celle-ci?
ou celle-là?


Les jours suivants, on se balade en ville, dans le froid et la brume matinale, on découvre les échoppes d'artisanat ou de décoration d'intérieur, probablement à destination des Allemands venant passer leurs vacances ou leur retraite ici. On se demande si on est en Afrique, seul repère : les caissières des supermarchés sont noires, et on voit le désert au bout de la rue principale, mais je suis sûre qu'à Paris ça le fait aussi. Sauf qu'ici, c'est propret.

Voyez les dunes là-bas, pas si loin...


la Jetty, au bout un resto... faut se motiver!


Vol de flamands roses
nuée de cormorans

Et le désert

 Pour le grand bonheur des filles il y a un super terrain de jeu au bord de la mer, elles se balancent, glissent, jouent au son des vagues. 


Juste à côté un musée nous permet de passer un super moment en attendant Tristan parti faire son tour des compagnies.

Toute la panoplie des animaux du pays est empaillée, et puis il y a un côté archéologie qui intéresse beaucoup Galane, des pierres préciseuses qu'on passe un peu rapidement et enfin des reproductions de pièces du début 20ème, les mêmes que chez nous, ha ha ! C'est dur d'imaginer cette vie ici au milieu du désert à ce moment-là, je crois qu'il y avait encore très peu d'habitants et qu'on transportait encore par bœufs les affaires déchargées au port. Ils en voulaient ! Et c'est pas avec 15Kgs sur le dos qu'ils partaient vu la vaisselle... 

Et puis on va à l'aquarium, pas bien impressionnant mais sympa.

Enfin le clou c'est quand même ces après-midi au soleil, sur la plage, à faire du « land art » avec les algues impressionnantes, les moules géantes, et puis des châteaux de sable et même pour les moins raisonnables (les parents) des bains de mer... 
course aux mouettes
installation












Ta da!

C'est pas fini ces bêtises?!
non! :)

lui dîtes-pas que je l'ai mise...



Elle est réputée fraîche, pour des standards de l'hémisphère sud et c'est vrai qu'il n'y a presque personne dans l'eau, mais on l'a trouvée pas mal du tout. On s'est pas trop aventuré non plus, sans connaître, sans personne, avec ces grosses vagues et les pancartes démotivantes.

pendant ce temps, je fais ma vie dans mon coin avec mes pots et mes cuillères




Ouh la, achtung!

un petit hubbly bubbly?
Allez on rentre, il commence à faire frais (-10 en 30min)

Et puis à force de voir ces dunes au loin, on s'est offert une expédition, histoire d'aller voir de plus près. Jeudi on a donc fait le « Living desert tour », où on nous a présenté au cours d'une balade dans le désert, 5 petits animaux. On a également fait un peu de gymkhana dans les dunes (bravo à ceux qui savent ce que ce mot signifie, pour les autres, faites comme moi, regardez sur wikipedia), « du manège » disaient les filles, une bonne expérience, et des vues fantastiques.


Le gecko



l'ancien chemin de fer recouvert par le sable,
le désert du Namib s'est constitué
 progressivement à partir du Kalahari
l'araignée lady white, qui fait mal

Swakop au fond

Et le sable partout


le lézard 

M. Caméléon
très intéressée
très courageuse,
non seulement il faut tenir le scarabée vivant
mais en plus il faut affronter la méga langue du caméléon

♪ Quand t'es dans le désert....♪
The serpent (10cm de long... bof)
chenille, on dirait des perles,
elle ne faisait pas partie du tour
mais c'est elle qui m'a le plus bluffée
  


Cosy
Le backpacker aussi est très sympa malgré un nom peu engageant (« Skeleton », du nom de la côte au Nord). Bizarrement on y rencontre des francophones tous les jours et le soir où on sort manger en ville on se retrouve attablés avec encore un autre couple de Français ! Christiane nous avait dit que le taux de Français venant passer des vacances en Namibie avait augmenté de 20%, en voilà la preuve !
A l'abri
 En tous cas on s'y voit bien dans cette petite station balnéaire, sans muraille, à la vie paisible, peut-être un peu trop, il n'y a même pas de taxi dans les rues. 





Ministère de l'éducation


Du coup on marche, on marche... on passe tous les matins devant le collège où les enfants en plein cours nous font coucou, on imagine la tête des professeurs.


Et puis c'est seulement le dernier soir qu'on a passé un moment sur les rochers, et ça nous manque déjà. Pour admirer les mouettes, chanter sur les rochers, jouer peinard dans le sable, et cueillir moules et autres coquillages, dont on sait maintenant qu'ils sont bons. Avant de les ramener, on a d'abord demandé à des locaux et notamment aux pêcheurs de langoustes, qu'on voyait remonter la tête, au loin, dans leur combi intégrale. Ils nous ont montré de sacrés prises d'ailleurs, presque des homards !
Mais on était déjà bien fiers de notre petite poignée de moules, des quelques patelles (merci internet), et autres espèces d'escargot, dont on s'est régalés le soir. Par chance j'avais un peu de persil et d'ail, la vie est bien faite n'est-ce pas ?! Et puis on n'a pas été malade le lendemain, alors quand est-ce qu'on y retourne ?

♫ "Libérée! Délivrée!" ♪

miam!


En janvier déjà ! Parce que les compagnies recrutent en janvier pour la prochaine saison, et les contacts sont plutôt positifs encore pour Tristan, alors on se laisse aller à rêver... d'une vie en bord de mer, à vivre dans une de ces petites bicoques colorées, à manger des fruits de mer, apprendre l'allemand... oh non !


Enfin il faut déjà repartir, l'aventure continue, et dès le samedi matin nous voilà en route pour Windhoek. Rendez-vous chez Charis et Dieter nos hôtes couchsurfers pour le week-end, avant de prendre le bus pour Livingstone lundi.

Cette fois on croise des oiseaux secrétaires, des singes et même des girafes en fin de parcours !